Scoutisme et activités extra-scolaires

ACTIVITES EXTRASCOLAIRES 2Activités extrascolaires

S’il est vrai que, au collège Chaminade de Natitingou, nous nous occupons de la formation académique de vos enfants, il est aussi vrai que nous nous occupons de leur formation extrascolaire. A cet effet, plusieurs centres d’intérêt créés pour préparer les apprenants sur le développement personnel et sur la vie associative. Il s’agit de :

Groupe de musique, groupe d’informatique, groupe de dessins, groupe de T.M. (Travail Manuel), FHR (Formation Humaine et Religieuse), club de théâtre, la chorale, le club d’anglais….. Nous organisons aussi au profit de nos élèves, des sorties pédagogique hors du département. Les clubs pastoraux, sportifs et culturels sont animés les mercredis dans l’après-midi. Au nombre de ces disciplines, figure aussi le mouvement scout.

IMG_2244Historique du scoutisme

Le scoutisme est une organisation mondiale et bénévole dont le but est le développement personnel des enfants et adolescents des deux sexes par une éducation morale, physique, pratique et civique. Le mouvement, qui compte aujourd’hui près de 25 millions de membres répartis dans 136 pays, fut fondé par Robert Baden-Powell.

En 1899, Baden-Powell, officier de l’armée britannique rompu à la guérilla afghane et au combat en Afrique du Sud (il participa au siège de Mafeking), publia des fascicules intitulés Aids to scouting et destinés à compléter la formation de ses éclaireurs (scouts, en anglais). Le succès de ces livrets le poussa à appliquer les principes qu’ils préconisaient à tous les jeunes garçons, ce qu’il fit avec la publication de Scouting for boys en 1908. La reconnaissance de cette méthode d’éducation fut foudroyante, chacun trouvant son compte dans ce concept non militaire, non politique et interconfessionnel de pleine réalisation de soi par le goût de l’effort et du commandement, la vie au grand air et un strict code de morale. En 1910, l’Empire britannique comptait 123 000 scouts et pas moins de trente-deux pays furent représentés au premier jamboree qui se déroula dix ans plus tard à Londres avec la bénédiction du roi. C’est également en 1920 que fut créée l’Organisation mondiale du mouvement scout, qui siège à Genève, renforcée huit ans plus tard par l’Association mondiale des guides et éclaireuses, qui siège à Londres.

L’« uniforme » des premiers scouts s’inspira de celui de la police sud-africaine.

La participation au mouvement scout est ouverte à tous les jeunes, garçons et filles, de six à vingt ans, et leur propose un programme adapté selon différentes tranches d’âges. Les activités pratiquées comprennent notamment le camping, des actions de protection de la nature, les travaux rustiques, la musique, la photographie, la cuisine et la participation au développement de la société : au cours de la Seconde Guerre mondiale, par exemple, les scouts se joignirent à différentes actions d’aide aux populations civiles. Le scoutisme insiste également sur l’apprentissage des techniques de survie, la natation et le sauvetage, les premiers secours, la signalisation et le travail en équipe. Fondé sur une méthode d’auto-éducation progressive, le scoutisme impose la tenue d’une « promesse » associée au respect d’une « loi ».

Dans cette optique, les plus jeunes (de six à huit ans) se doivent d’appliquer la devise « joie et amitié » en axant particulièrement leur développement personnel sous le signe de la bonne humeur. De huit à dix ans, les « louveteaux » s’engagent à accomplir « une bonne action chaque jour » ; leurs activités, qui insistent surtout sur les jeux et le travail de l’imagination, sont liées à un système d’insignes qu’ils se voient décerner lorsque leur comportement leur fait honneur. De onze à quinze ans, les activités de plein air (randonnées, escalade, exercices d’orientation) sont privilégiées, ainsi que l’acquisition d’aptitudes pratiques (cuisine, premiers secours). La formation y est toujours progressive et marquée par des insignes accordés aussi bien pour l’effort et la ténacité que pour les résultats obtenus. Enfin, de quinze à vingt ans, les scouts sont réunis en unités : chacune de ces unités se fixe un programme, en fonction des centres d’intérêt de ses membres. À cet âge, les scouts se tournent vers des activités plus sportives (parachutisme ascensionnel, alpinisme, expéditions en canoë-kayak, navigation en haute mer, etc.) et vers des projets de service communautaire plus ambitieux (aide aux hôpitaux, organisation d’aires de jeux, etc.).

Depuis le début du siècle, le scoutisme a rallié à son idéal civique et social de nombreux mouvements qui ont suivi l’évolution des idées et des mœurs de chaque pays. En France, le mouvement scout est né en 1911 avec la création simultanée des Éclaireurs et Éclaireuses de France (association laïque mixte) et de la Fédération des éclaireurs et éclaireuses unionistes de France (d’inspiration protestante). L’Église catholique ne put ignorer longtemps l’essor du scoutisme, et les Scouts de France furent créés en 1920, à l’appel du chanoine Cornette pour « une vie foncièrement chrétienne, fermement patriote et résolument civique », suivis par les Guides de France, pour les jeunes filles, en 1923. La même année était fondée l’association des Éclaireurs et Éclaireuses israélites de France. Enfin, les Guides et Scouts d’Europe (1963), traditionalistes, et les Guides et Scouts unitaires de France (1971) ne sont pas reconnus par l’Organisation mondiale du mouvement scout.

Interdit dans l’ex-URSS comme dans ses États satellites lors de la période communiste (et remplacé par le mouvement des « Jeunes Pionniers » teinté d’un fort endoctrinement politique), le mouvement scout fut promptement rétabli à l’effondrement du régime, en 1991.